La 4ème édition du Hors Série des Petits Débrouillards est disponible en ligne! Intitulée “Populaires et Numériques” elle fait le point sur les différents projets et positionnement du réseau des Petits Débrouillards sur les questions de médiation autour du numérique.

Et TIC!

Trois milliards d’humains ont accès à internet, deux milliards sont sur les réseaux sociaux, un internaute français passe en moyenne 4h07 par jour sur internet ; nous sommes sans conteste à l’ère du numérique.
Néanmoins, les technologies numériques et leurs usages sont et seront ce que nous voulons qu’ils soient. Si ils nous échappent, nous dépassent, il est alors de notre responsabilité de nous les ré-approprier.
Gardons-nous bien d’essentialiser la technologie et ne nions pas l’impuissance qu’elle peut générer.

Le numérique peut être synonyme de plus d’horizontalité, de savoirs partagés (wikipédia est la plus vaste et la plus consultée des encyclopédies dans le monde…), d’entraide (foisonnement des forums, ressources partagées…), de collaboration, d’économie contributive et relocalisée, de lien social, d’innovation, de progrès… ou pas.Tout dépend au final des volontés de ceux qui s’en saisissent.

Quoi qu’on en dise, le numérique fait émerger de nouveaux sujets, et remet au goût du jour la question des communs.
Si le numérique peut être porteur de transformations positives, il est aussi source d’inégalités d’accès et d’usages. Un récent rapport de l’ONU a révélé que plus de la moitié de la population mondiale n’utilise pas internet, en raison du coût prohibitif du haut débit.

Comme on peut s’y attendre, les fractures numériques se retrouvent dans les fractures sociales. Les plus aisés ont un usage d’internet plus émancipateur que les plus précaires.
Il faut souligner par ailleurs qu’il y a plusieurs fractures numériques (sociale, économique, culturelle, liée à l’âge) qui nécessitent chacune une réponse adaptée.
Le concept de « digital native » (les natifs du numérique) n’est pas signifiant. Les jeunes d’aujourd’hui ne sont pas nécessairement des programmeurs chevronnés, des utilisateurs aguerris des technologies numériques ou des « maître Jedi » de la découpeuse laser.
Certes, il existe une utilisation importante des technologies numériques chez les jeunes mais cela reste limité à quelques pratiques. Il apparaît ainsi important d’ouvrir le champ des possibles du monde numérique aux jeunes générations, de faire passer cette génération du statut d’utilisateur à celui d’acteur des technologies numériques.
Les technologies évoluent très vite, les problématiques aussi.L’adaptation est nécessaire.

[Pour consulter le hors série en version pdf cliquez ici!->http://www.lespetitsdebrouillards.org/Media/documents/HS4.pdf]